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Cannabis et CBD : infos sur le cannabidiol

Avertissements : Les synthèses d’études proposées ou d’articles de presse, propriétés, indications et éventuels modes d’utilisation sont donnés sur ce site à titre informatif et ne constituent pas une incitation à l’usage thérapeutique de CBD. Ils ne sauraient engager notre responsabilité, qui se limite à diffuser les avancées scientifiques sur les applications de cette molécule naturelle. Le CBD n’est pas destiné à diagnostiquer, traiter, guérir ou prévenir une maladie. Pour tout usage, il est vivement conseillé de bien se renseigner sur le mode d’administration et, dans un but thérapeutique, de consulter un médecin.

De plus en plus populaire, le cannabidiol, appelé CBD, est devenu un sujet d’actualité au coeur de nombreux débats.

Bénéficiant d’une excellente réputation, il est classé comme complément alimentaire dans une douzaine de pays, notamment aux Etats-Unis.

En France, Le CBD est encore peu connu et la confusion persiste entre CBD/THC/cannabis, associés à l’image récréative et aux effets psychotropes. Or, les effets secondaires des molécules diffèrent radicalement.

Au total, la plante de chanvre peut contenir plus d’une centaine de phytocannabinoïdes aux profils très différents dont le tetrahydrocannabinol (THC), responsable d’effets psychotropes, et le cannabidiol (CBD), sans effet sur le comportement, plébiscité pour ses nombreuses applications thérapeutiques.

Certaines espèces de cannabis, comme le cannabis indica, contiennent des niveaux significatifs de tétrahydrocannabinol (THC). D’autres, comme le cannabis sativa,  sont pauvres en THC et riches en cannabidiol (CBD).

Pour des informations complémentaires sur les produits dérivés du chanvre et contenant du CBD,  rendez-vous sur le site centphiltre.co

Le 19 novembre 2020, la Cour de Justice de l’Union Européenne s’est prononcée sur l’affaire Kanavap (1e fabricant français de e-liquides au CBD naturel extrait de sommités du chanvre, en procès depuis 2014) : les données scientifiques démontrent que le CBD n’est ni psychotrope, ni dangereux.

Le 2 décembre 2020, l’ONU a pris la décision de retirer le cannabis du tableau IV de la convention des drogues, reconnaissant ainsi les vertus thérapeutiques du chanvre et ne la considérant plus comme « particulièrement susceptible d’abus et de produire des effets néfastes », révoquant ainsi une interdiction de 60 ans !

Quant à la législation française, elle se prononçait le 30/12/2021 quant à son intérêt de restreindre le commerce des produits issus des feuilles ou des fleurs de chanvre, dans le cadre de sa politique de lutte contre les stupéfiants, contrairement au droit européen primaire qui prévoit la libre circulation et la libre commercialisation de l’entière plante de chanvre d’une teneur inférieure à 0.3 % de THC, 

En attendant, ni l’OMS, ni la Commission Européenne n’ont pu relever de caractère nocif des cannabinoïdes, hors THC.


Le 29 décembre 2022, le Conseil d’Etat a relevé que le taux de THC des fleurs et de feuilles de cannabis pouvait être contrôlé au moyen de tests rapides et peu coûteux permettant d’identifier les variétés présentant des propriétés stupéfiantes. Il a également établi que :

– « Les données scientifiques avancées par les parties ont montré que le CBD a des propriétés décontractantes et relaxantes et des effets anticonvulsivants, mais n’a pas d’effet psychotrope et ne provoque pas de dépendance, à la différence du THC. Il existe ainsi des variétés de cannabis, celles qui ont un faible taux de THC, qui ne peuvent pas être considérés comme des produits stupéfiants. » 

– « Le CBD ne crée pas de risque pour la santé publique justifiant une interdiction générale et absolue« .

– Voici un documentaire du réalisateur David Jakubovic qui examine les véritables recherches et preuves entourant l’une des plantes les plus sures et les plus thérapeutiquement actives connues de l’humanité : CBD Nation

– Reportage sur l’histoire de l’expert en « herbe », le Pr Raphaël Mechoulam, mondialement reconnu comme le père de la recherche sur le cannabis médical, Prix Harvey 2019-2020 décerné pour des réalisations exceptionnelles dans une grande variété de domaines, notamment la science et la technologie, la santé humaine et les contributions à l’humanité

– Interview du Pr Michel Reynaud, Psychiatre et Addictologue, en avril 2016 : « Il faut voir le cannabis comme un médicament pour sortir de ces débats hystériques »

– Reportage ARTE (VOD) : Cannabis sur ordonnance (2017) 

« Le cannabis connaît une étonnante ascension dans le monde médical. Sclérose en plaques, épilepsie, maladie de Crohn, douleur chronique, cancer du cerveau… : la liste des maladies qu’il pourrait guérir s’allonge. Mais qu’en est-il vraiment des vertus qu’on lui prête ? Utilisé depuis la nuit des temps pour ses effets psychotropes et thérapeutiques, le cannabis n’a été proscrit qu’au XXe siècle, lorsque son usage a été considéré comme une porte d’entrée vers des drogues plus dures. Aujourd’hui pourtant, plus de trente pays en autorisent l’usage médical, et la science du cannabis connaît un renouveau. Outre ses qualités curatives pour certaines pathologies, il diminuerait aussi les effets secondaires des chimiothérapies ou trithérapies. Selon de récentes recherches scientifiques, le potentiel des molécules produites par cette plante s’avérerait même colossal.

Bouleversement médical
Certains y voient un nouvel eldorado thérapeutique – et une nouvelle manne économique –, quand d’autres craignent la consommation accrue de drogues qui pourrait en dériver. Entre fantasmes d’une substance capable de tout guérir et recherches réelles, entre espoirs de patients en souffrance et réticences des États, les promesses du cannabis pourraient prochainement bouleverser la médecine. »


– Reportage Envoyé Spécial : L’autre visage du cannabis (28/02/2019)

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